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Debbie Brill, toujours plus haut
Date de diffusion : 26 août 1979
Athlète originale et bourrée de talent, Debbie Brill s'illustre comme l'une des meilleures sauteuses en hauteur des années 1970 et du début des années 1980. Malgré des triomphes lors de toutes les compétitions internationales d'envergure et l'établissement de nouvelles marques mondiales, Brill ne peut grimper sur le podium aux trois Jeux olympiques auxquels elle participe.Son heure de gloire, c'est à Montréal qu'elle la connaît. Lors de la Coupe du monde de 1979, elle surpasse toutes les autres concurrentes avec un saut de 1,96 m. Les commentateurs Richard Garneau et Jo Mallejac témoignent de ce grand moment de l'histoire du sport canadien.
Brill se révèle sur la scène de l'athlétisme international en 1970, à l'âge de 16 ans. Elle devient la première Nord-Américaine à franchir le cap des six pieds (1,83 m). Brill révolutionne son sport avec son style de saut tout à fait particulier, le « Brill bend ». Aux Jeux olympiques de Munich en 1972, elle termine au huitième rang avec un saut de 1,82 m.
Quatre ans plus tard, à Montréal, la sauteuse semble traîner des boulets. Elle est incapable de sauter plus que 1,77 m après trois essais.
Comme plusieurs athlètes, Brill doit faire une croix sur les Jeux de Moscou, boycottés par le Canada. Dommage pour elle, car l'année précédente, elle s'était établie comme la meilleure au monde. C'est à Los Angeles, en 1984, que la sauteuse offrira sa meilleure performance aux Jeux olympiques avec une cinquième place et un saut de 1,94 m.
Au cours de sa carrière, Brill a remporté plus de 65 titres nationaux et internationaux. Elle a décroché en outre, deux médailles d'or et une d'argent aux Jeux du Commonwealth. En 1982, elle établit un record du monde intérieur de 1,99 m.
Debbie Brill, toujours plus haut
• Debbie Brill est née en 1953 à Mission, en Colombie-Britannique. À l'âge de 12 ans, Pete Swenson, le directeur des loisirs de Langley, en banlieue de Vancouver, reconnaît le talent de Debbie. Il lui demande de rejoindre son club d'athlétisme. À 14 ans, elle brise le record du monde dans sa catégorie d'âge.• Brill reçoit de nombreux honneurs. Elle est en outre nommée athlète de la décennie 1980 en Colombie-Britannique. En 1983, elle est nommée officier de l'Ordre du Canada. Elle entre aussi au Temple de la renommée des sports canadien en 1984. Par ses performances, elle demeure l'une des athlètes qui a le plus contribué à l'avancement du sport chez les femmes.
• Les Jeux de Moscou représentent un cauchemar pour les athlètes canadiens, qui ont sacrifié des années d'efforts pour accomplir leur rêve olympique. Comme pour Debbie Brill, qui a perdu une occasion de gagner une médaille olympique, plusieurs autres athlètes verront leurs espoirs s'envoler en fumée. C'est le cas, entre autres, de la pentathlonienne Diane Jones-Konihowski, de la gymnaste Elfi Schlegel, du nageur Graham Smith, de l'archée Lucille Lessard, des kayakistes Sue Holloway et Alwyn Morris, et du cycliste Jocelyn Lovell.
• Au cours des années 1970, le Canada connaît un engouement particulier pour le saut en hauteur. Avec des sauteurs comme Debbie Brill, Greg Joy, Claude Ferragne et Robert Forget, le Canada se hisse au rang de puissance mondiale dans cette discipline.
• Aux Jeux olympiques d'Amsterdam en 1928, Ethel Catherwood, membre des « Matchless Six », décroche la médaille d'or avec un saut de 1,59 m.
Debbie Brill, toujours plus haut
Média : Télévision
Émission : La Coupe du monde II
Date de diffusion : 26 août 1979
Invité(s) : Debbie Brill
Ressource(s) : Richard Garneau, Jo Mallejac, Jean-Paul Baer
Durée : 1 min 29 s
Dernière modification :
5 novembre 2004
Debbie Brill, toujours plus haut.
Les Archives de Radio-Canada.
Société Radio-Canada.
Dernière mise à jour : 5 novembre 2004.
[Page consultée le 24 avril 2018.]